Je précise en préambule que cet article ne fait en aucun cas l’objet d’un partenariat. C’est un retour d’expérience utilisateur rédigé à un instant T. Il est possible qu’Emplifi ait évolué entre-temps. Je vous recommande donc de recouper vos sources et demander une démo pour vous faire un avis global.
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Emplifi c’est quoi ?
Emplifi (anciennement nommé Socialbakers) est une plateforme en ligne polyvalente qui fournit des données d’activité sur les médias sociaux permettant de connaitre ses audiences.
Les plateformes compatibles sont Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Pinterest et Vkontakte.
L’outil s’est enrichi avec les années et propose notamment les fonctionnalités suivantes :
- Créer des tableaux de bord et les envoyer automatiquement,
- Analyser les données publiques et privées de ses comptes,
- Faire une veille concurrentielle,
- Publier et programmer ses publications,
- Analyser ses campagnes;
J’ai eu accès à Emplifi pour analyser des données social media en organique et produire des rapports statistiques envoyés automatiquement. Je n’ai pas utilisé les sections de publication et d’analyse de campagnes.
Voici mes retours.
Ce qui m’a plu : ergonomie, moteur de recherche et utilisation des labels
De prime abord, l’outil est facile à prendre en main. La conception de rapports statistiques se fait via un système de tuiles insérées en drag & drop. Certaines tuiles sont propres à chaque réseau social, d’autres permettent d’agréger des KPIs génériques (reach, engagement, vues vidéo, nombre d’abonnés…). Les tuiles multi-plateforme sont très pratiques pour dégager une vue d’ensemble. C’est propre, varié visuellement, intuitif et complet.
Par contre, utilisez de préférence un PC avec une connexion rapide et un écran de taille honorable lorsque vous créez vos rapports. Autrement, les glisser souris pour déplacer vos tuiles seront pénibles à faire au touchpad sur un petit écran d’ordinateur portable.
Le système de label est également très puissant. Il permet d’agréger automatiquement les données d’un ensemble de publications (labels de contenus) ou de comptes thématiques (labels de comptes). Par exemple, on peut intégrer l’intégralité de ses comptes social media dans un label dédié pour générer un rapport global. On peut aussi dissocier ses comptes dans deux labels afin de créer des rapports comparatifs.
Exemple de rapport comparatif : comparer les vues, l’engagement et la rétention de vidéos d’un label permet d’estimer la pertinence d’une stratégie de contenu et de prioriser certaines plateformes.
Un moteur de recherche a été intégré pour trouver des contenus par compte, label ou mots-clé (par exemple pour retrouver un post spécifique). La recherche est rapide et intuitive avec des suggestions à la saisie, des opérateurs booléens et une recherche avancée via des menus déroulants.
Les résultats des requêtes peut être visualisés en tuiles ou en tableau. Je recommande la vue tableau avec la mise en place de configuration de colonnes spécifiques. Autrement, on se perd dans les KPIs si on garde l’ensemble des colonnes.
Ce qui m’a frustré : absence de requête ‘since’, page dashboard fouillie
Pour moi, le point noir des tableaux de bord est l’impossibilité de configurer une recherche dynamique depuis une date spécifique (pas de commande ‘since’ comme sur YouTube). Il est possible d’analyser en dynamique à l’échelle de la semaine, du mois, du trimestre, sur l’année en cours et ça s’arrête là. La seule manière de conserver une recherche sur du long terme dans un rapport est de définir manuellement une date de départ, une date de fin puis de le mettre à jour à intervalle régulière.
D’autre part, l’affichage des tableaux de bord est en vertical à gauche de l’écran ‘dashboard’, en ordre alphabétique. Il n’est pas possible de classer les rapports par dossier. On peut vite se retrouver avec un grand nombre de rapports sur une même page, ce qui peut rendre la navigation confuse.
Enfin, l’outil ne donne pas à ma connaissance la possibilité de connaitre le taux d’ouverture des rapports. Je pense qu’il pourrait être pertinent d’avoir cette information pour évaluer l’intérêt des envois groupés et adapter sa stratégie de communication.
Conclusion : penser à co-construire ses rapports
Pour conclure, mon expérience sur Emplifi a été très positive. La principale force de l’outil à mes yeux est la puissance des labels qui permet d’automatiser de nombreuses tâches.
Pour évaluer l’expérience utilisateur, j’ai eu l’occasion d’observer des collaborateurs et étudiants moins aguerris évoluer sur la plateforme. Leur temps d’adaptation a été très rapide et ils ont très vite compris les rudiments de la plateforme.
Enfin, il est important avant de créer des rapports statistiques de prendre le temps de recueillir les besoins des personnes concernées et définir ensemble les indicateurs de performance prioritaires. Par exemple, si on crée des rapports hebdomadaires d’analyse de contenus, les widgets à afficher en haut du rapport sont-ils les articles ayant générés le plus d’engagement ou ceux affichant les indicateurs généraux (engagement, vues vidéo, recrutement…) ?
La réponse est certainement différente selon le destinataire du rapport.
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